L'amérique n'aurait pas pu être mieux déssinée pour passionner tant les navigateurs. Elle fût d'abord celle des premières grandes expéditions avec Colomb, Cortés, Pizarro ou de Almagro. Mais le continent américain est surtout un fabuleux rampart que l'on ne franchit qu'au prix d'un exploit, une barriere que l'on ne peut contourner qu'en son sud ou se dresse son implacable cap, pierre de touche courronnant les plus grands et phagocytant les nombreux malchanceux. Quel défi ! Il n'y a point d'alternative, toutes les grandes routes maritimes s'infléchissent craintivement jusqu'à sa lointaine pointe australe si menaçante, terrifiante, impitoyable. Je ne parle pas de l'époque moderne et de son Panama, mais de l'époque où les flots chaotiques du cap horn agitaient le coeur des Cook, Magellan, et autres intrépides. L'époque où une île mysterieuse, couverte de feu, rappelait à quiconque croisant son rivages que les eaux du Styx n'étaient pas loin. Cette époque a vu n'etre une terre de légende au nom retentissant, Terre de Feu. Russel a parcouru ses vastes plaines de pampa du nord, pelées et battues par les vents, rencontrant nombre de confrères élevés là pour leur laine. Il a admi son camp de base à Ushuaïa, ville la plus australe du monde. Les paysages du sud de l'île non rien à voir avec les immenses étendues désertiques de pampa du nord. La montagne superbement enneigée plonge littéralement dans le canal de Beagle. A son pied, de vastes étendues de tourbes côtoient lacs de montagne et baies maritmes.
Ushuaïa
Russel à fait moult rencontres. Il y a d'abord eu Christian, le castor canadien dont la famille a été introduite ici il y a de ça une trentaine d'années. Christian est un battisseur hors pair, peut être même un peu trop. Au départ la famille de Christian comptait six couples castor, aujourd'hui Christian a 70 000 cousins. Les arbres centenaires avoisinants les ruisseaux n'ont pu resister a l'élargissement de la famille, il faut dire qu'elle aime particulierement les poutres apparentes chez elle.
Un barrage-maison-filet de peche construit par Christian
Christian ne rigole pas avec l'ouvrage
Russel a quitté Christian pour prendre la route vers l'est, parcourant monts et montagnes pour son plus grand plaisir.
Le parc naturel de la Terre de Feu
Le bout de la route ...
Sur une ile non loin du rivage, Russel a rencontre
Alberto, le pingouin argentin. Alberto comme beaucoup d'argentins passe ses vacances en famille en patagonie, et pendant que papa et maman s'affairent a agrandir la famille, alberto sort avec les jeunes de son age faire un saut dans le canal de beagle. Alberto semble un peu pataud sur la terre ferme, ce qui fait bien rire Russel. Par contre alberto est un vrai athlete dans l'eau et un baryton hors du commun. Russel et Alberto ont sympatisé le temps d'une aprés midi, au bord de l'eau a pousser divers cris bizarres pour soit disant attirer les filles. Dans quelques mois se sera la fin des vacances pour Alberto, avec sa famille il repartira en
Antartique aprés avoir traversé le
passage Drake au sud du Cap Horn. Ce qui fut longtemps la hantise de tous les marins n'est pour Alberto qu'une route de vacance. Russel lui s'est promi d'un jour aller en Antartique rendre visite a son ami Alberto.
Alberto le pingouin argentin
Farniente sur la playa